Sélection de photos
Les petites pastilles vidéo, relayées ici et là, notamment par France 3 Auvergne Rhône Alpes
Pièce "On est tout près"
La version US "We are very close"
France 3 Auvergne Rhône Alpes a même relayé un extrait de la pièce ! Merci à eux.
"Foule" ...Pour les manques de foule...
"No contact", titre composé et réalisé à distance avec Joseph Mars
Un conte, écrit pour Le Confin des contes :
LILI ET LE BAL DES COULEURS
Il était une fois une petite fille, Lili, qui habitait avec ses parents dans une maison toute grise, sur un terrain tout boueux où poussaient tous les jours des centaines de fleurs piquantes et des plantes noires et lourdes qui s’enroulaient partout.
Lili, tous les jours, devait aller s’occuper toute seule d’arracher les fleurs et plantes qui repoussaient sans cesse. C’était une besogne très fatigante ! Il fallait marcher dans la boue, qui s’enfonçait jusqu’aux genoux, et tirer fort, fort, sur les fleurs qui piquaient, et désenrouler puis couper avec plein de force les grosses plantes lourdes et noires ! Pique, pioche, tire, pique et coupe !
Lili, à la fin de ses journées, était épuisée, avait les mains toutes rouges, et de la boue et des griffures un peu partout. Pourtant, ses parents, chaque jour, ne voyaient pas ses chaudes larmes, et la renvoyaient chaque matin recommencer.
C’était comme s’ils dormaient debout, comme s’ils ne voyaient et n’entendaient plus rien.
Lili avait compris depuis longtemps qu’il lui fallait s’occuper d’elle toute seule. Même quand elle avait très peur, même quand elle était épuisée. Il y avait heureusement deux choses qui lui donnaient beaucoup de courage et beaucoup d’énergie. Chaque jour, en s’occupant des grosses plantes noires qui montaient le long de la gouttière, à l’aide d’une petite échelle posée à la hauteur du toit, elle pouvait admirer des tâches de couleur à l’horizon, au loin, derrière l’épaisse couche de plantes et d’arbres sombres qui s’étalaient devant la maison.
C’était comme un bal de couleurs, qui dansaient au firmament. Cette image ne quittait plus son esprit, et chaque jour, elle espérait qu’il y ait encore plus de plantes à dérouler en haut de la gouttière, pour profiter de cette vision incroyable. La deuxième chose qui lui donnait du courage c’était de faire un mini spectacle, chaque soir, dans sa chambre. Elle suspendait des bouts de tissu, habits, draps, pour faire un décor et des personnages. Puis, elle entrouvrait la fenêtre pour faire un courant d’air, ce qui faisait tourner et danser les tissus. Alors, elle chantait, à voix basse, pour faire la musique du bal. Un instant, elle était elle-même une couleur qui chantait, une couleur qui dansait. Alors, elle pouvait s’endormir, en songeant à la prochaine fois où elle verrait le bal, tout là-bas au loin.
Un jour, elle demanda à ses parents s’il était possible d’y aller.
Ils lui répondirent : « Non, c’est impossible. Il y a les grosses plantes noires, puis il y a un immense trou sans fond, qu’on ne peut pas franchir. Tu ne pourras jamais y aller !»
Lili eut le cœur et la gorge serrés. Mais au fond d’elle, les couleurs dansaient, encore. Quelque chose lui disait qu’un jour, elle pourrait en faire partie…Loin, très loin de ces fleurs qui piquent, de ces grosses plantes qui s’enroulent partout, de toute cette boue qui lui colle aux pieds.
Alors, chaque jour elle poursuivait, inlassablement : Pique, pioche, tire, pique et coupe !
Puis, la nuit venue, elle donnait son bal des couleurs, en secret, sous son plafond.
Un soir, alors qu’elle chantait en regardant ses tissus danser, elle entendit un bruit venant de l’extérieur, qui se rapprochait. Cela ressemblait à un battement…Un battement d’ailes ! Un oiseau se posa sur le rebord de la fenêtre. Et quel oiseau ! Un oiseau magnifique, aux mille couleurs, portant avec lui une odeur de fleur et de vent.
Lili s’arrêta net de chanter et le regarda. Elle n’avait pas peur. C’était comme si elle le connaissait déjà.
Quelques minutes de silence passèrent et l’oiseau se mit à chanter, puis à voler autour des tissus, les faisant danser comme jamais. Ses plumes multicolores traçaient des chemins entre eux, et Lili regardait
ce spectacle, émerveillée. Le bal des couleurs était là, devant elle, dans sa chambre, pour de vrai !
L’oiseau s’arrêta de voler, et se posa de nouveau sur le bord de la fenêtre.
Lili s’exclama : « Oh ! Merci, Bel oiseau ! Comme c’est beau ! Merci, c’est merveilleux ! »
L’oiseau répondit : « Mais, je t’en prie, Lili, merci à toi, c’est ton chant qui m’a fait voler jusqu’ici, merci de m’avoir invité dans cette danse !
- Bel oiseau, d’où viens-tu ?
- Je viens d’un endroit où les couleurs dansent au son des voix qui chantent.
- Je crois que je sais d’où tu viens, tu sais, tu viens du bal des couleurs, c’est comme ça que je l’ai appelé ! C’est loin, très loin…Je l’admire tous les jours, depuis le toit de ma maison. Hélas, je ne pourrai jamais y aller. Alors, je fais mon petit bal, ici, en secret.
- Comment ça, tu ne pourras jamais y aller ? Et pourquoi donc ? « demanda l’oiseau.
Lili resta quelques secondes pensive, étonnée par la question de l’oiseau.
Pourquoi demandait-il cela ? Il ne savait donc pas pour l’immense trou sans fond qu’on ne peut pas traverser ?
« C’est un oiseau, il peut voler, il ne se rend pas compte… » pensa-t-elle. Elle lui répondit :
« Mais, Bel oiseau, à cause du trou sans fond qu’on ne peut pas traverser !
- Quel trou sans fond ?
- Mais…Le trou sans fond… ! Mes parents m’ont dit qu’il y avait un immense trou sans fond, après les grosses plantes noires et lourdes, et que je ne pourrai jamais le traverser ! »
L’oiseau, en deux battements d’ailes, vint se poser sur l’épaule de Lili, et lui chuchota au creux de l’oreille :
« Et si je t’emmenais au grand bal ? »
Lili le regarda, des larmes de joie dans les yeux, croyant à peine ce qu’elle venait d’entendre, et lui répondit immédiatement : « OUI ».
L’oiseau et Lili s’envolèrent vers le ciel étoilé. Lili se cramponnait aux plumes multicolores, à l’odeur de fleur et de vent. À mesure qu’ils s’élevaient dans le ciel, elle avait la sensation de devenir elle-même une fleur dans le vent. C’était comme si les piqûres, les douleurs, la boue, comme si tout ça disparaissait dans l’air, à chaque battement d’aile.
La maison grise, en bas, devenait de plus en plus petite. Après avoir volé quelques temps, Lili et l’oiseau arrivèrent à la frontière où le trou sans fond devait commencer. Lili n’osait plus regarder, elle avait trop peur d’être attirée par le grand vide, et de tomber à jamais. L’oiseau lui chanta doucement :
« Lili, chante avec moi, et regarde ! La peur est moins forte tant que l’on continue de chanter ! »
Alors Lili commença à chanter, doucement, puis ouvrit un œil, puis deux, et enfin se pencha pour regarder le grand trou sans fond… Quelle ne fut pas sa surprise quand elle comprit…Qu’il n’existait pas ! Sous eux, se déroulait une immense prairie d’herbe tendre, et il y avait même une jolie rivière qui serpentait, illuminée par la pleine lune qui s’y reflétait.
Point de trou, point de vide !
Des brins d’herbe libres et de l’eau tranquille, où il serait bon de courir, de marcher, de rêver !
La nuit s’éclaircissait, la lune se couchait tandis qu’à l’horizon, les premiers rayons de soleil apparaissaient.
Les tâches de couleur que Lili avait observées depuis le toit de sa maison grandissaient devant elle, alors que l’oiseau commençait à ralentir son vol pour descendre. C’était encore plus beau que ce qu’elle avait imaginé !
Ce n’était pas des tâches, mais des fleurs, des papillons, de toutes les couleurs, qui chantaient et dansaient au soleil levant. Elle comprit d’où venait cette odeur de fleur et de vent que l’oiseau avait apportée avec lui. C’était l’odeur de la joie. Ce grand bal des couleurs, c’était un grand jardin de joie.
Lili connaissait cette joie, c’était la même qui l’avait faite chanter, qui avait fait danser ses bouts de tissu, tous les soirs, dans sa petite chambre. Arrivés au sol, Lili sauta du dos de l’oiseau, et commença à gambader au milieu des fleurs.
L’oiseau lui chanta :
« Sois la bienvenue, Lili, tu peux rester ici autant que tu le souhaiteras, tu peux aussi partir quand tu le voudras, ou bien même retourner chez toi.
La petite fille répondit :
- Merci, bel oiseau, merci de m’avoir emmenée jusqu’ici. Tu sais, j’ai coupé, tiré, pioché, piqué, les pieds dans la boue, bien assez, pour toute ma vie ! Je veux maintenant sautiller, chanter, et jardiner pour moi aussi faire pousser des couleurs !
Alors, le bal des couleurs s’est agrandi, agrandi...
Un jour, alors qu’elle s’en allait jardiner vers d’autres contrées, Lili dit à l’oiseau :
« Tu avais raison, Bel oiseau. Tant que l’on continue à chanter, la peur est moins forte. Et maintenant, si de grosses plantes lourdes et noires s’enroulaient partout à nouveau, je saurais comment faire pousser de belles fleurs dessus pour les transformer en joie ! »
Et elle s’en alla en dansant et en chantant, dans une odeur de fleur et de vent.
LILI ET LE BAL DES COULEURS
Il était une fois une petite fille, Lili, qui habitait avec ses parents dans une maison toute grise, sur un terrain tout boueux où poussaient tous les jours des centaines de fleurs piquantes et des plantes noires et lourdes qui s’enroulaient partout.
Lili, tous les jours, devait aller s’occuper toute seule d’arracher les fleurs et plantes qui repoussaient sans cesse. C’était une besogne très fatigante ! Il fallait marcher dans la boue, qui s’enfonçait jusqu’aux genoux, et tirer fort, fort, sur les fleurs qui piquaient, et désenrouler puis couper avec plein de force les grosses plantes lourdes et noires ! Pique, pioche, tire, pique et coupe !
Lili, à la fin de ses journées, était épuisée, avait les mains toutes rouges, et de la boue et des griffures un peu partout. Pourtant, ses parents, chaque jour, ne voyaient pas ses chaudes larmes, et la renvoyaient chaque matin recommencer.
C’était comme s’ils dormaient debout, comme s’ils ne voyaient et n’entendaient plus rien.
Lili avait compris depuis longtemps qu’il lui fallait s’occuper d’elle toute seule. Même quand elle avait très peur, même quand elle était épuisée. Il y avait heureusement deux choses qui lui donnaient beaucoup de courage et beaucoup d’énergie. Chaque jour, en s’occupant des grosses plantes noires qui montaient le long de la gouttière, à l’aide d’une petite échelle posée à la hauteur du toit, elle pouvait admirer des tâches de couleur à l’horizon, au loin, derrière l’épaisse couche de plantes et d’arbres sombres qui s’étalaient devant la maison.
C’était comme un bal de couleurs, qui dansaient au firmament. Cette image ne quittait plus son esprit, et chaque jour, elle espérait qu’il y ait encore plus de plantes à dérouler en haut de la gouttière, pour profiter de cette vision incroyable. La deuxième chose qui lui donnait du courage c’était de faire un mini spectacle, chaque soir, dans sa chambre. Elle suspendait des bouts de tissu, habits, draps, pour faire un décor et des personnages. Puis, elle entrouvrait la fenêtre pour faire un courant d’air, ce qui faisait tourner et danser les tissus. Alors, elle chantait, à voix basse, pour faire la musique du bal. Un instant, elle était elle-même une couleur qui chantait, une couleur qui dansait. Alors, elle pouvait s’endormir, en songeant à la prochaine fois où elle verrait le bal, tout là-bas au loin.
Un jour, elle demanda à ses parents s’il était possible d’y aller.
Ils lui répondirent : « Non, c’est impossible. Il y a les grosses plantes noires, puis il y a un immense trou sans fond, qu’on ne peut pas franchir. Tu ne pourras jamais y aller !»
Lili eut le cœur et la gorge serrés. Mais au fond d’elle, les couleurs dansaient, encore. Quelque chose lui disait qu’un jour, elle pourrait en faire partie…Loin, très loin de ces fleurs qui piquent, de ces grosses plantes qui s’enroulent partout, de toute cette boue qui lui colle aux pieds.
Alors, chaque jour elle poursuivait, inlassablement : Pique, pioche, tire, pique et coupe !
Puis, la nuit venue, elle donnait son bal des couleurs, en secret, sous son plafond.
Un soir, alors qu’elle chantait en regardant ses tissus danser, elle entendit un bruit venant de l’extérieur, qui se rapprochait. Cela ressemblait à un battement…Un battement d’ailes ! Un oiseau se posa sur le rebord de la fenêtre. Et quel oiseau ! Un oiseau magnifique, aux mille couleurs, portant avec lui une odeur de fleur et de vent.
Lili s’arrêta net de chanter et le regarda. Elle n’avait pas peur. C’était comme si elle le connaissait déjà.
Quelques minutes de silence passèrent et l’oiseau se mit à chanter, puis à voler autour des tissus, les faisant danser comme jamais. Ses plumes multicolores traçaient des chemins entre eux, et Lili regardait
ce spectacle, émerveillée. Le bal des couleurs était là, devant elle, dans sa chambre, pour de vrai !
L’oiseau s’arrêta de voler, et se posa de nouveau sur le bord de la fenêtre.
Lili s’exclama : « Oh ! Merci, Bel oiseau ! Comme c’est beau ! Merci, c’est merveilleux ! »
L’oiseau répondit : « Mais, je t’en prie, Lili, merci à toi, c’est ton chant qui m’a fait voler jusqu’ici, merci de m’avoir invité dans cette danse !
- Bel oiseau, d’où viens-tu ?
- Je viens d’un endroit où les couleurs dansent au son des voix qui chantent.
- Je crois que je sais d’où tu viens, tu sais, tu viens du bal des couleurs, c’est comme ça que je l’ai appelé ! C’est loin, très loin…Je l’admire tous les jours, depuis le toit de ma maison. Hélas, je ne pourrai jamais y aller. Alors, je fais mon petit bal, ici, en secret.
- Comment ça, tu ne pourras jamais y aller ? Et pourquoi donc ? « demanda l’oiseau.
Lili resta quelques secondes pensive, étonnée par la question de l’oiseau.
Pourquoi demandait-il cela ? Il ne savait donc pas pour l’immense trou sans fond qu’on ne peut pas traverser ?
« C’est un oiseau, il peut voler, il ne se rend pas compte… » pensa-t-elle. Elle lui répondit :
« Mais, Bel oiseau, à cause du trou sans fond qu’on ne peut pas traverser !
- Quel trou sans fond ?
- Mais…Le trou sans fond… ! Mes parents m’ont dit qu’il y avait un immense trou sans fond, après les grosses plantes noires et lourdes, et que je ne pourrai jamais le traverser ! »
L’oiseau, en deux battements d’ailes, vint se poser sur l’épaule de Lili, et lui chuchota au creux de l’oreille :
« Et si je t’emmenais au grand bal ? »
Lili le regarda, des larmes de joie dans les yeux, croyant à peine ce qu’elle venait d’entendre, et lui répondit immédiatement : « OUI ».
L’oiseau et Lili s’envolèrent vers le ciel étoilé. Lili se cramponnait aux plumes multicolores, à l’odeur de fleur et de vent. À mesure qu’ils s’élevaient dans le ciel, elle avait la sensation de devenir elle-même une fleur dans le vent. C’était comme si les piqûres, les douleurs, la boue, comme si tout ça disparaissait dans l’air, à chaque battement d’aile.
La maison grise, en bas, devenait de plus en plus petite. Après avoir volé quelques temps, Lili et l’oiseau arrivèrent à la frontière où le trou sans fond devait commencer. Lili n’osait plus regarder, elle avait trop peur d’être attirée par le grand vide, et de tomber à jamais. L’oiseau lui chanta doucement :
« Lili, chante avec moi, et regarde ! La peur est moins forte tant que l’on continue de chanter ! »
Alors Lili commença à chanter, doucement, puis ouvrit un œil, puis deux, et enfin se pencha pour regarder le grand trou sans fond… Quelle ne fut pas sa surprise quand elle comprit…Qu’il n’existait pas ! Sous eux, se déroulait une immense prairie d’herbe tendre, et il y avait même une jolie rivière qui serpentait, illuminée par la pleine lune qui s’y reflétait.
Point de trou, point de vide !
Des brins d’herbe libres et de l’eau tranquille, où il serait bon de courir, de marcher, de rêver !
La nuit s’éclaircissait, la lune se couchait tandis qu’à l’horizon, les premiers rayons de soleil apparaissaient.
Les tâches de couleur que Lili avait observées depuis le toit de sa maison grandissaient devant elle, alors que l’oiseau commençait à ralentir son vol pour descendre. C’était encore plus beau que ce qu’elle avait imaginé !
Ce n’était pas des tâches, mais des fleurs, des papillons, de toutes les couleurs, qui chantaient et dansaient au soleil levant. Elle comprit d’où venait cette odeur de fleur et de vent que l’oiseau avait apportée avec lui. C’était l’odeur de la joie. Ce grand bal des couleurs, c’était un grand jardin de joie.
Lili connaissait cette joie, c’était la même qui l’avait faite chanter, qui avait fait danser ses bouts de tissu, tous les soirs, dans sa petite chambre. Arrivés au sol, Lili sauta du dos de l’oiseau, et commença à gambader au milieu des fleurs.
L’oiseau lui chanta :
« Sois la bienvenue, Lili, tu peux rester ici autant que tu le souhaiteras, tu peux aussi partir quand tu le voudras, ou bien même retourner chez toi.
La petite fille répondit :
- Merci, bel oiseau, merci de m’avoir emmenée jusqu’ici. Tu sais, j’ai coupé, tiré, pioché, piqué, les pieds dans la boue, bien assez, pour toute ma vie ! Je veux maintenant sautiller, chanter, et jardiner pour moi aussi faire pousser des couleurs !
Alors, le bal des couleurs s’est agrandi, agrandi...
Un jour, alors qu’elle s’en allait jardiner vers d’autres contrées, Lili dit à l’oiseau :
« Tu avais raison, Bel oiseau. Tant que l’on continue à chanter, la peur est moins forte. Et maintenant, si de grosses plantes lourdes et noires s’enroulaient partout à nouveau, je saurais comment faire pousser de belles fleurs dessus pour les transformer en joie ! »
Et elle s’en alla en dansant et en chantant, dans une odeur de fleur et de vent.